L’immobilier parisien en chute, vraiment ?
Selon une étude de Meilleurs Agents publiée en mai dernier, les prix de l’immobilier ont baissé de 5%, à Paris, en 12 mois. Cette baisse inédite depuis la crise financière de 2008 ramène le prix du m2 proche de la barre symbolique de 10 000euros. Cependant, une disparité existe selon les arrondissements, puisque le 1er, 4ème, 6ème, 7ème, 8ème et 16ème arrondissements restent à une moyenne de prix haute, dépassant même les 15 000 euros par m2 pour le 6e. C’est dans cet arrondissement qu’est installée depuis plus de 20 ans la Galerie de l’Immobilier, une agence qui couvre essentiellement les beaux quartiers de la capitale. En 2001 Jules Caris, après avoir fait un parcours professionnels en musicien classique décide de fonder sa propre agence dans une ancienne galerie d’art. « J’étais indépendant et je cherchais un appartement pour une cliente étrangère. Après trois mois de travail, je lui ai trouvé son bien et, étant donné qu’on avait construit une bonne relation, elle avait souhaité travailler mes côtés. Nous avons donc lancé l’agence ensemble » raconte t-il.
L’association d’expérience et de modernité
22 ans plus tard, la Galerie de l’Immobilier a conservé les valeurs qui ont fait ses forces : Professionnalisme, dévouement, proximité et expertise. « Notre force, c’est notre connaissance, notre expérience du marché et de nos secteurs tout en intégrant en permanence les notions de modernité dans les outils et les méthodes de travail » nous dit Jules Caris. Du coup, nous avons une approche concrète et pratique pour conseiller objectivement nos clients tout en s’appuyant sur une organisation efficace mais aussi avons-nous conscience de la dimension humaine des opérations, car il y a une bonne part d’affecte dans une acquisition immobilière. Les membres de mon agence, ayant tous été acheteurs ou vendeurs dans leur vie, comprennent bien l’état d’esprit d’une personne qui est sur le point de former son engagement. In fine, la satisfaction complète de nos clients est notre priorité.
Prédire le marché, un jeu dangereux
Si les prix de l’immobilier parisien baissent, ils ne chutent pas, laissant entrevoir seulement une certaines « correction, plus ou moins forte », selon Jules Caris. Avec une forte hausse des taux d’intérêt depuis 12 mois, taux qui restent néanmoins à un niveau toujours relativement bas, la plupart des ménages, même ceux à très haut revenus, voient leur pouvoir d’emprunt diminuer et donc leur budget d’acquisition réduit, ce qui, mécaniquement, amène cette correction. Mais le marché passé le montre, dans le moyen terme les prix se dirigent toujours vers le haut dans les grandes villes dynamiques et raison de plus pour une capitale si géographiquement petite que la nôtre. « Je crois en Paris. Elle est à la fois le poumon économique, le coeur de la vie culturelle et intellectuelle, le visage de la France et la ville la plus visitée de l’Europe ! » déclame Jules Caris qui poursuit en disant : « Essayer de prédire le marché est dangereux. Je recommande généralement de mener son projet en se positionnant correctement dans le marché présent.
Il vaut mieux acquérir ce logement qui nous convient parfaitement que d’attendre indéfiniment une baisse des prix. Au contraire, il vaut mieux devenir propriétaire le plus tôt possible et le rester le plus longtemps possible ». D’ailleurs jamais je n’ai entendu dire « je n’aurais pas dû acheter il y a 10 ans » conclut le gérant de la Galerie de l’Immobilier. La continuité année après année, cette manière de miser sur la confiance et le relationnel et d’aller réellement dans le conseil auprès de ses clients confèrent à la Galerie de l’Immobilier un bouche-à-oreille percutant, qui explique sa longévité dans un secteur très concurrentiel.
Source : interview du directeur Jules Caris pour le guide des CSE